vendredi 8 janvier 2010

La vérité

Et si tu devais écrire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité.
Un jour tu es foudroyé, comme par magie, par des forces surnaturelles. Ému et dénudé comme un petit enfant, tu subis les conséquences de la plus belle catastrophe naturelle que tu aies pu rencontrer. Une douce tempête de mélancolie et de peur.
Tu te laisses guider par son vent si bienveillant, tu te laisses emporter par sa douceur envahissante.
Pendant un moment, tu te crois tornade mais la tempête finit par s'éclater. Bienvenues les intempéries, tu finis par recevoir les foudres dans ta gueule, par être lancé très loin, loin de tout.
Tu aurais aimé l'embrasser, tu vois des étincelles, des jonctions, des lèvres, des langues et beaucoup de coeur et d'amour.
La tempête se calme et tu te rends compte des dégâts, de tes faiblesses du vide qui a toujours existé au fond de toi. Tu te rends compte de l'Homme que tu es. Tu te rends compte que tu es vivant, que tu existes par ce coeur qui bat dans ta cage thoracique. Maintes personnes
rêvent de ressentir ça, d'être là ou tu es, de brûler de l'intérieur pour imploser leurs âmes.
Le temps passe, tu grandis, tu apprends à évacuer les laves, à proscrire le mal. Tu en as marre d'être paralysé et engourdi.
Alors tu essaies d'opprimer les beaux rêves que tu as cru atteindre avant la tempête ne s'éclate. Paradoxalement, tu commences à écraser ton coeur pour aller mieux. ça fait mal sur le moment mais en regardant en avant tu imagines de belles choses et tu t'y accroches pour s'en sortir.
Maintenant, tu n'es plus en veille. Tu attends simplement qu'un bateau passe pour grimper. Peut être qu'il te prendra dans le large et te fera découvrir les pays que tu espérais visiter.
Tu penses que ce n'es pas possible.
Je t'assure c'est possible. Crois en moi, crois en la magie qui remplit ce monde que tu aimes tant.
Tu n'es pas seul. On s'en sortira tant que la volonté y est.

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