samedi 23 janvier 2010

Lettre à khaoula

chère K.
Tu ne sais à quel point je suis content aujourd'hui pour toi. Rien que le fait de penser que tu souris du fond de ton coeur me fait énormément plaisir.
J'imagine briller tes dents et brider tes yeux. Une image qui m'est touchante et expressive d'une histoire humaine écrite par des lignes pleines de douleurs et de malheurs. Mais il n'y a que toi qui pouvais rendre une telle tragédie, une véritable leçon de la vie, un chef d'oeuvre de résistance et d'espoir.
Je plaint ton coeur, je plaint ce qu'il a dû endurer. Je pouvais ressentir cette amertume qui se mélangeait à la pureté de ton âme et qui te donnait des pouvoirs de magie noires avec lesquels tu ensorcelais le monde et tu conquérais les terres perdues pour construire ton propre empire si vaste et si mystérieux.
On dit que la vie est faite comme ça, elle est faite d'injustice mais toi tu as eu ta revanche. Une chance qui n'est donné à tout le monde, elle n'est donné qu'à ceux qui aiment tant la vie et qui ne capitule pas face à l'assiégement des pensées revenantes mort-vivantes.
Je t'imagine encore sourire, les joues gonflés et je vois cette noirceur se dissiper de tes yeux comme des nuages qui se dégagent laissant le soleil éclairer le bleu du ciel.
Là tu peux lancer tes sorts de joie et de bonheur, tu peux commencer à guérir ces blessures saignantes et à tuer les fantômes du passé.
Je peux voir des milliers de rêves dans tes yeux, je peux voir des mers et des montagnes, des arbres et des rivières, des champs et éclaires.
Tu as gagné ta bataille. Je te laisse savourer ta victoire et je te laisse conquérir les terres de tes rêves.
Tu me donnes espoir.

1 commentaire:

  1. Remarque les premières lettres de chaque vers :-)

    A toi, mon beau Mao...
    Mystère d'une veillée
    Où les mots enivrés
    Un hymne ont étonné
    Refrain de l'amitié

    Bel ami, savais-tu ?
    Oh combien dépourvus
    Nos coeurs sont devenus
    Hébétés, presque nus
    Ecorchés, suspendus
    Un tant soit peu perdus
    Rêvent de ta vue...

    A toi, mon beau Mao...
    Merveilleuse épopée
    Ignorant le tollé
    Tu t'étais envolé
    Inventant le baiser
    Etrange amitié!

    Poète jusque dans l'âme
    Ravive en moi la flamme
    Où mon esprit se pâme
    Sifflote-moi la gamme
    Pour qu'enfin je t'acclame
    Emousse ton calame
    Récite un hologramme
    Invente un anagramme
    Tisse pour moi la trame...
    Ecoute: je te réclame!

    Sous mon ciel étoilé
    A toi, mon beau Mao
    Naguère où tu venais
    Toujours tu peux trouver
    Eternelle amitié!

    Bisous.

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